mercredi 22 août 2012

Premiers essayages ***

Samedi, 14h00, 30°C : rendez-vous devant la boutique Gloria Mariage à Biarritz. Au programme : les tous premiers essayages pour trouver THE robe, the white wedding dress !

La vendeuse qui nous reçoit est très gentille. Elle tique juste un peu parce que je lui annonce qu'à ma maman et ma super témouine revenue du Mexique vont se joindre mes deux autres super témouines (mon super témoin avait quant à lui préféré nous laisser entre filles pour cette activité !) ! 5 nanas dans cette petite boutique non climatisée, au secours ! Mais je crois que ce qui l'embête le plus c'est qu'elle m'avait bien expliqué qu'il est préférable de ne pas venir trop accompagnée parce que trop d'avis manquent parfois d'objectivité... C'est à soi que l'on doit d'abord faire plaisir et non pas à toutes les copines. Soit ! C'est sans compter sur mon tempérament bien trempé et mes idées déjà très précises ! Quoique pas si précises que ça parce que je me suis promis de ne me fermer à aucune possibilité.

C'est parti ! La gentille vendeuse me demande ce que j'aime dans les robes de mariées : le long, le fluide, la dentelle, les dos nus décolletés, les jolis détails et pas vraiment les bustiers.
Quelques secondes de réflexion et elle me propose trois robes.

La première est une Manuel Mota de la collection 2013 chez Pronovias. 
C'est vrai, Gambia réunit à peu près exactement tous les critères que j'ai cités. Mais avant même de l'avoir passée, je la trouve trop travaillée et puis je n'aime pas vraiment les formes sirènes. 
Direction la cabine d'essayage. Ok, le grand V dans le dos est simplement sublime et je me suis sans doute fait un torticolis à force d'essayer de la regarder dans le miroir. Mais pour le reste, on est loin du coup de coeur. Elle a beau avoir beaucoup de style sur la mannequin, je la trouve définitivement trop chargée avec ses pompons sur les épaules, cette ligne sirène et cette affluence de dentelle. Sans compter que je la trouve trop lourde et que le modèle d'essayage n'a sans doute pas joué en sa faveur, elle est beaucoup trop grande et longue ce qui casse complètement la coupe.
Bref, une très jolie robe, mais vraiment pas faite pour moi.

Gambia, Manuel Mota, Pronovias
crédit photo : Pronovias
Gambia, Manuel Mota, Pronovias
crédit photo : Pronovias

Le deuxième modèle vient aussi des collections de Pronovias. 
Impossible de retrouver exactement le modèle, mais à priori elle était issue de la collection Costura et était dans l'esprit de ces robes.

Béret, Pronovias
crédit photo : Pronovias
Pompeya, Pronovias
crédit photo : Pronovias
En résumé : une très jolie robe, qui objectivement m'allait bien au vu des 4 "Wahou !" que j'ai pu entendre dans mon dos, avec presque tous les critères de ma futur robe. Mais là non plus, pas de coup de coeur. En même temps, même si je me suis promis de ne me fermer à aucun style, me voilà avec une robe bustier, joliment travaillée mais en définitive assez classique trop proche de ce que je ne voulais pas.

Pour le troisième essayage, la gentille vendeuse me propose un modèle de chez Cymbeline dessiné par Hanae Mori pour la collection 2012.
Côté dos-nu, me voilà servie avec Fiesta !

Fiesta, Hanae Mori, Cymbeline
crédit photo : Cymbeline
Imaginez que je l'ai essayée sans la fleur en tissus et avec je ne sais combien de tailles en trop. Résultat, le décolleté du dos était vraiment très profond, trop même, et les réactions ne se sont pas fait attendre : "Hoooo Oo" et "Ah oui, quand même...". Peu importe, personnellement j'ai une nouvelle fois était conquise par le dos nu (et ma maman aussi, elle me l'a dit une fois que nous étions rentrées). 
Pourquoi ça n'a tout de même pas été un coup de coeur ? Parce que le satin je trouve que c'est difficile à porter. Ca fait des traces et ça ne pardonne rien, or je crois qu'il est important de se sentir très à l'aise dans sa jolie robe. Et puis deuxième bémol, le devant est très épuré avec un col bénitier (ce qui ne me dérange pas puisque j'aime ça les cols bénitiers), mais là il est vrai que ça lui donne un style très monacal. Trop de détail tue le détail, mais c'est valable aussi côté sobriété. Après tout, je n'aurais sans doute pas beaucoup d'occasions de pouvoir me permettre quelques folies vestimentaires, alors autant en profiter !

Fiesta, Hanae Mori, Cymbeline
crédit photo : cymbeline

Conclusion : une chouette après-midi entre filles, mais l'aventure ne fait que commencer ! 


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